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<p>Depuis des siècles, le débat oppose deux visions du monde : le matérialisme, selon lequel la matière produit la conscience, et l’idéalisme, qui affirme au contraire que la conscience est première. Les travaux récents de Maria Strømme, physicienne et spécialiste de nanotechnologie et de science des matériaux, ravivent ce débat sous un angle inédit. Dans une étude publiée dans la revue AIP Advances, elle propose une théorie audacieuse : la conscience ne serait pas un produit tardif de l’évolution biologique, mais le substrat fondamental de la réalité. Selon elle, la matière, l’espace et le temps émergeraient d’un champ de conscience primordial.</p><br><p>Strømme, qui travaille habituellement sur la structure atomique des nanomatériaux, transpose ici des outils mathématiques et des concepts issus de la physique fondamentale pour décrire la conscience comme une entité physique au sens strict, comparable à un champ quantique. Dans ce cadre, les particules, les atomes, les molécules et mê...